Vous trouverez ci‐dessous des témoignages d’écrivains publics diplômés de la Sorbonne Nouvelle concernant la formation et le métier d’écrivain public.
■ La licence professionnelle écrivain public, généralités
La licence professionnelle Conseil en écriture professionnelle & privée – Écrivain public, inscrite au Répertoire National des Certifications Professionnelles, est le seul diplôme national se rapportant au métier d’écrivain public. Elle est délivrée par l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 dans le cadre de l’Unité de Formation et de Recherche Arts & Médias et du département de Médiation culturelle.
Pour en savoir plus sur le contenu des enseignements, lire l’article
La licence professionnelle Conseil en écriture professionnelle & privée – Écrivain public sur le site de Plume & Buvard.
■ Les sources des témoignages sur la formation et le métier d’écrivain public
À propos de la formation et du métier d’écrivain public, les témoignages suivants, cités pêle‐mêle, sont extraits :
– soit de réponses au questionnaire d’une enquête sur le métier d’écrivain public réalisée en 2010 auprès d’anciens étudiants de la Licence professionnelle écrivain public, aujourd’hui en activité ;
– soit d’entretiens témoignages d’écrivains publics diplômés sur leurs parcours et leur pratique du métier, réalisés pour l’association Plume & Buvard.
■ Paroles de diplômés, les témoignages
« Des besoins énormes existent dans tous types de structures, mais les budgets font défaut. Depuis 2002 (obtention de mon diplôme, première promotion) les gens savent mieux ce qu’est un écrivain public. De ce point de vue, les mentalités progressent. »
« J’ai tout de suite été interpellée par la différence d’âge et les différents horizons socioprofessionnels des gens de la promo. […] C’était assez sympa de vivre cela, on n’était pas seulement entre étudiants, il y avait un bon esprit de groupe, j’ai eu un bon ressenti à ce niveau‐là. »
« Avant d’entrer en formation, j’avais principalement une expérience dans le domaine du social en tant que bénévole, j’ai donc découvert le volet libéral de l’écrivain public. »
« Je m’intéressais essentiellement au versant social de l’écrivain public et non au côté rédactionnel. Cependant, je pense que l’écrivain public est un professionnel de l’écriture amené à exercer auprès de publics variés et donc à pouvoir apporter des réponses très diverses aux problématiques rencontrées. Il [le métier] est polyvalent au départ ; selon les circonstances, il peut être amené à se spécialiser. D’où l’intérêt pour une licence professionnelle d’évoquer toutes les facettes de l’activité. »
« Je ne pensais pas qu’un écrivain public pouvait avoir sa place en entreprise : les enseignants et les camarades de promo m’ont fait découvrir cette facette du métier. »
« Malgré les difficultés qu’a pu me poser cette année d’études sur le plan privé, et professionnel, je referais cette formation, sans aucun doute. »
« Cette formation a renforcé mon idée et mon envie d’exercer. J’ai travaillé en qualité d’écrivain public pour le compte d’une commune de la région parisienne auprès d’une population défavorisée, en recevant environ huit personnes par jour toute la semaine, ce qui représente exactement ce que je voulais faire. »
« Je ne pensais pas que le métier englobait autant d’activités différentes. »
« J’ignorais l’aspect social du métier. Je pensais que l’écrivain public était uniquement rédacteur, correcteur… Il peut également avoir un rôle pédagogique. Surtout dans un domaine social où le but est d’autonomiser les personnes. »
« L’écrivain public n’est pas encore un métier assez connu, reconnu, et demeure trop lié au bénévolat dans le domaine du social. »
« Les personnes exerçant ce métier sont rarement rétribuées à hauteur de leurs compétences et de leur investissement en temps. »
« La formation m’a montré qu’il y avait d’autres facettes du métier qui touchent un public différent et qui ont le mérite d’être plus lucratives. »